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Mise à jour

19/03/17

00:16:49



Il est incontestable que la méthode syllabique délivre au petit élève le code graphique de l'oral, de façon stricte. Il y a apprentissage de ce code. Et non interprétation comme avec les méthodes globale ou semi-globale entraînant erreurs et confusions de lecture.







Que demande-t-on, en fait, à l'enfant confronté à une méthode globale : d'effectuer une étude comparée des mots pour en extraire lui-même les sons pour les réappliquer dans la lecture de mots nouveaux ! A six ans, mission impossible !

Une

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Révisions
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// Pourquoi la méthode syllabique ?

Lorsque je suis entrée, en 1958 en Cours préparatoire, j'ai reçu, avec mes petites camarades, le livre de Rémi et Colette. Je me souviens de mon inquiétude à l'idée de ne pas me rappeler des petites phrases des premières leçons. Que l'on devait savoir par coeur. Puis, très rapidement, nous sommes passées au syllabique. Ce qui m'a amenée à poser cette question à mon institutrice au moment d'une récréation : "Est-ce en associant les lettres que l'on forme les mots ? ". C'est dire le brouillard dans lequel je me trouvais.

Lorsqu'un enfant est en âge d'entrer en Cours préparatoire, on lui dit qu'il va "aller à l'école des Grands". Le côté intellectuel de l'enseignement est accessoirisé dans son esprit comme une toile de fond du côté social magnifié par le côtoiement d'enfants plus âgés. Et si la pression est malgré tout énorme, elle est habilement dissimulée dans un sentiment de fierté qu'il lui est procuré. C'est là un premier mensonge. La vérité, c'est que l'entrée en Cours préparatoire équivaut à pousser un enfant dans le brouillard ... et l'on croise les doigts dans les chaumières devant la boîte à camenbert recyclée où le petit pioche les mots de sa lecture écrits sur des bouts de papier : la vérité, c'est que "l'on joue au poker avec ces classes" !

J'appelle, pour ma part, cette période du par coeur - qui dure quasiment toute l'année pour la méthode globale rebaptisée méthode combinatoire (j'ouvre, ici, une parenthèse pour préciser que j'ai rencontré deux institutrices appelant « combinatoire » une méthode non syllabique) - la phase de mystification. C'est le moment où, face à l'illogisme d'une convention puisqu'il n'y a rien à comprendre sinon à l'apprendre, un enfant réagit logiquement en décrochant parce qu'il se persuade qu'il en est incapable. Expliquer, dès le départ à l'enfant, le mécanisme de construction de sons composés à partir des lettres, puis de mots à partir des syllabes, puis de phrases à partir des mots, relève d'une obligatoire honnêteté intellectuelle.

Le Cours préparatoire est une classe d'apprentissage d'où l'on sortira avec des acquis et pas des moindres : la base de toute la scolarité ! Ce n'est pas une classe de synthèse réservée aux classes de Terminale des lycées !

Que tous les enfants puissent acquérir rapidement et sans mystification aucune, la maîtrise de la lecture ainsi que, parallèlement, celle de l'écriture est mon souhait le plus cher.

Bienvenue à tous ces enfants dans le monde des grands !

// Faire prévaloir la méthode syllabique

Mais que reproche-t-on à la méthode syllabique ? ... : «vocabulaire et syntaxe pauvres ... une suite d'énoncés et non un vrai texte avec une cohésion d'ensemble.» Capter et maintenir l'intérêt de l'enfant pendant la leçon passe, pour l'enseignant, par l'existence et la qualité d'un texte. Ce qui, sur le plan pédagogique, est essentiel.

Mais confisquer les pièces fondamentales du «puzzle lecture» que représentent les syllabes s'avère gravement dommageable pour l'enfant qui ne comprend pas comment ça marche. Car il apparaît que les méthodes globale et semi-globale (ou mixte c'est-à-dire à départ global) ne donnent qu'une illusion de lecture : l'enfant fait sa lecture du soir le nez au plafond. Il ne lit pas. Il récite. Que lui demande-t-on, en fait, à six ans, confronté à une méthode globale : d'effectuer une étude comparée des mots pour en extraire lui-même les sons pour les réappliquer ensuite dans la lecture de mots nouveaux. Une étude comparée à six ans relève de l'impossible ! S'ensuivent des déclarations de fausses dyslexies, du soutien scolaire en lieu et place de véritables leçons, des séances d'orthophonie ... dont l'impact sur le mental de l'enfant est un véritable désastre.

Mettre un enfant sur un fil puis étendre un filet au-dessus de lui alors qu'il est en train de tomber, est-ce bien de la pédagogie ? Au nom de quelle absurde vanité faudrait-il mettre le mouchoir sur cette perversion ?

Instruire ou casser ? Quand le doute s'installe dans une telle problématique, mettre sur la table que l'instruction est un droit qui ne doit donner lieu à aucune polémique ou tergiversation, est une nécessité.

// Les aventures de Lola, Lolotte, Dino et Sami ... des sons, des mots, des phrases,

... tout au long de 51 pages illustrées comportant 41 leçons d'étude et 5 de révisions intercalées. Mais aussi, les petites astuces pour la mémorisation, l'introduction de toute la ponctuation et des majuscules. Des exercices d'écriture avec reconstitution de phrase dès la 16ème leçon, puis composition personnelle d'une courte phrase à partir de la 38ème. Aucune des leçons proposées ne comporte un seul son non étudié précédemment par le petit élève ... il n'est pas demandé, en effet, à l'enfant d'inventer la poudre ou le fil à couper le beurre - puisque c'est déjà fait et que cela ne présente aucun intérêt pour le but recherché - mais de lui apprendre un code graphique de l'oral.

«Lola, Lolotte, Dino et Sami» axée sur le syllabique allie également l'alphabétique et la phonétique.

// Un ouvrage ...

// Les objectifs ... moyen et résultat que vous devez retenir

1 – Ce n'est pas la quantité qui fait la qualité d'un enseignement.

2 – Un enfant doit avoir une prononciation correcte pour apprendre à lire. Un test auditif peut aider à déceler un éventuel problème.

3 – Un enfant qui entre en Cours préparatoire début septembre doit savoir déchiffrer au plus tard à la mi-janvier.

// Remerciements

Remerciements à mes filles pour leurs oeuvres picturales et photographiques.



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// Liens

Ecole française : des résultats décevants

L'Expresso

«Nous avons perdu des places. Aujourd'hui, sur 40 pays, nous sommes dans les six derniers. Même la Bulgarie est devant nous. S'exprimant fin Octobre, Xavier Darcos avait annoncé des mauvais résultats pour la France dans l'enquête internationale PIRLS. Effectuée dans 40 pays tous les 5 ans, l'enquête PIRLS évalue les capacités de lecture des écoliers de CM1. Le ministre n'avait pas tort mais exagérait. La Bulgarie a toujours été bien classée dans cette enquête. Et les résultats français sont plus décevants qu'exécrables. Mais cela doit interroger les enseignants.

Avec 522 points, la France se place au-dessus de la moyenne (500). Elle a perdu 4 points, un écart jugé non significatif par les enquêteurs. Elle a à peu près gardé son rang depuis la précédente enquête de 2001 : elle est 19ème (18ème en 2001) sur 35 pays. Pas de quoi pavoiser puisque ses résultats sont inférieurs à ceux de la Russie, du Canada, des Etats-Unis, de l'Italie, de l'Allemange ou de l'Angleterre. »



Apprendre à lire en 2006

Mouvement mondial des Mères - France

«Le point sur les méthodes (Article archivé et indisponible)

La méthode «globale» n'a jamais été beaucoup utilisée en France (moins de 5% des classes). Elle est officiellement reconnue comme «mauvaise» et est désormais vivement déconseillée aux maîtres.

La méthode «semi-globale» est la plus utilisée depuis de nombreuses années dans les classes de CP en France. Elle mélange l'apprentissage syllabique et la reconnaissance de mots complets. Malgré des déclarations du Ministre, elle reste sans doute majoritaire dans les écoles. Faut-il s'en inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Luc Ferry donnait les éléments de réponse suivants : si votre enseignant apprend aux enfant B. A. BA et leur donne, en même temps, quelques mots clefs comme «et, pour, il, ...» nulle raison de s'inquiéter. Si, en revanche, il donne de longues listes de mots à apprendre par coeur au 1er trimestre, vous devez envisager d'intervenir».

La méthode «syllabique» était celle utilisée avant guerre en France. Elle donne aux enfants de très bonnes bases d'apprentissage et également de bonnes bases d'orthographe. On lui a parfois reproché de faire lire les enfants de façon saccadée. Sur le terrain, cette critique ne tient pas : dès la Toussaint, une bonne partie des élèves arrive déjà à déchiffrer avec une certaine fluidité. Depuis quelques années, les enseignants reviennent à cette méthode avec succès ... mais ce mouvement de retour est lent.»

Méthode syllabique : seule en phase avec notre cerveau

"Les neurones de la lecture"

«La méthode globale (...) ne correspond pas à la manière dont fonctionnent les réseaux neuronaux de la lecture.

On sait aujourd'hui que les méthodes globales ou idéovisuelles ne fonctionnent pas (...) Revenir en arrière sur ce point, sous prétexte d'expérimenter ou d'exercer sa liberté d'enseignant serait criminel.

L'école de la liberté n'est pas celle qui laisse l'enfant choisir les textes qu'il souhaite apprendre mais bien celle qui enseigne rapidement à chaque enfant le décodage.

La méthode globale a pu faire illusion bien qu'elle soit vaine et inefficace.»

Le décodage est «la seule méthode qui lui permettra d'apprendre lui-même des mots nouveaux, d'acquérir son autonomie et de s'ouvrir à tous les champs du savoir.»

Stanislas Dehaene Les neurones de la lecture paru aux éditons Odile Jacob en Août 2007.

Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l'Académie des sciences, spécialiste des neurosciences mondialement connu.





En France, l'échec scolaire commence à la maternelle

Chloé Leprince – Rue89

«C'est tout le système qui est à revoir» déplore ainsi Sylvie Rayna, professeur en Sciences de l'Education à l'Université Paris 13, qui est l'une des rares spécialistes des politiques préscolaires en France. En France, dès la maternelle, on est obnubilé par le programme, l'apprentissage et l'évaluation. On ne joue plus alors qu'ailleurs, comme en Norvège ou en Finlande, on laisse les enfants jouer jusqu'à 7 ans. Ils ne sont pas moins intelligents ensuite ! A 8h 35 pétantes, on ferme les portes de la maternelle sans faire de travail de suivi avec les parents. On prépare des professeurs des écoles qui n'ont pas de formation spécifique et sont obligés de laisser un nombre non négligeable d'enfants sur le côté, d'emblée en échec scolaire.»

10 000 étudiants s'engagent contre l'exclusion des enfants

Anne-Marie Thomazeau

2 Janvier 2008 Viva Magazine

«Parce qu'ils ne veulent pas laisser le fossé se creuser entre la France qui réussit et celle qui s'enfonce dans la précarité, des milliers d'étudiants de l'Association de la fondation étudiante pour la ville s'engagent pour soutenir des enfants en difficulté dans leur apprentissage scolaire.» Afev







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HOMMAGE

Jeter une passerelle vers le futur, ce n'est pas couper les ponts du passé.

L'humanisme doit rester au coeur du partage et de la transmission des savoirs.


Hommage à Survival, le mouvement pour les peuples indigènes Survival




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